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Dimanche 14 février 7 14 /02 /Fév 15:13

Contribution de Lylah

 

ivresse irreversible

 

- A toi, je t’en prie.

- Je t’en prie Harry, je n’en ferai rien.

Harry prit alors la bouteille que lui tendait son ami.

Il prit le temps de l’examiner entre ses doigts et la porta rapidement à la bouche.

Un liquide brulant s’insinua dans sa gorge, et il fit une rapide grimace en l’avalant.

- Huuum ! Pas mauvais ! Il faut s’habituer au goût mais c’est plutôt pas mal.

Les jumeaux Weasley avaient mis au point une version améliorée de la bière au beurre. Elle gardait sa douceur et son gout si appréciable mais elle avait pour effet, cette fois d’être pourvu d’une bonne dose d’alcool.

- C’est absolument imperceptible au gout, lança Georges, aucun moyen de se faire pincer.

- A moins que ce cher maître des potions ne se mette à l’analyser, s’empressa de répondre Hermione.

- Et pourquoi il le ferait ? Il ne faut pas arriver en classe après en avoir bu, tout simplement ! Acheva Ron en portant la bouteille à ses lèvres.

Tout comme son ami, il fit une petite grimace et se passa une langue gourmande sur les lèvres après avoir avalé.

- Je ne vois toujours pas l’intérêt d’une telle invention, grommela Hermione en croisant les bras sur sa poitrine. Il y a assez d’alcool sur terre pour ne pas avoir à en créer de nouveaux.

Fred s’empressa de défendre son produit.

- C’est la que la bière au beurre nouvelle génération fait toute la différence ma chère Hermione ! Elle rend joyeux, désinhibe mais ne rend pas malade, contrairement au whisky pur feu.

Non. Décidément, elle n’en voyait pas l’utilité.

Aussi, elle ramassa ses affaires et quitta de ce pas la chambre des préfets.

 

Pourquoi Rogue le regardait-il comme ça ?

Harry se trémoussait sur sa chaise, visiblement très mal à l’aise que son professeur de potion le dévisage de la sorte.

Non pas qu’il n’ait pas l’habitude que ce cher professeur cherche à le mettre mal à l’aise à chaque occasion, mais d’ordinaire, il n’avait pas 3 grammes d’alcool dans le sang.

Lui et Ron s’étaient pourtant jurés de ne pas boire cette satané bière au beurre avant d’assister à un cours, mais une chose en entraînant une autre, ils s’étaient bien vite laisser emporter dans le feu de l’action et avaient rapidement vidés une bouteille à deux.

- Mr Potter, lança de sa voix sèche et froide le maître des potions, puis-je me permettre de vous demander la raison de votre regard vitreux ? J’ai la très nette impression que vous tenez à peine debout.

Afin de lui tenir tête, Harry aurait aimé répondre en précisant qu’il n’était précisément pas debout, mais assis, que sa place était fort confortable et qu’il tenait parfaitement droit.

Mais bien entendu, il se garda bien de faire une telle réflexion et se contenta de se défendre au mieux.

- Monsieur, je vous assure d’être en bonne santé, je vous remercie.

Rogue parut s’offenser de cette réponse, pourtant formulé très poliment.

- Mr Potter, je ne m’inquiète aucunement de votre santé ! Vous pourriez être à l’article de la mort que je ne m’en préoccuperais pas. Seulement, j’apprécie moyennement que l’on assiste à mes cours sous l’effet d’une quelconque drogue ou alcool.

Ron se mit à pouffer à côté de lui, et le regard noir que lui lança son professeur eu tôt fait d’éteindre son hilarité.

- Bien, puisque vous jugez cela tellement marrant, vous viendrez ce soir, tous les deux, en retenus dans les cachots. Je vais vous faire passer l’envie de vous moquer de moi.

Harry enfoui sa tête dans ses bras pour cacher un rire qu’il n’arrivait pas à contrôler et Ron en fit de même de son côté.

Rogue, qui avait déjà tourné les talons, ne remarqua pas le violent coup de classeur que leur assainit Hermione sur le haut de la tête.

Non, décidément, l’irresponsabilité dont ils faisaient preuve la dépassait complètement.

 

- La soirée va être longue….Je suis certain que la chauve souris va nous le faire payer au centuple ! Quels imbéciles ont a été franchement ! Déclara Ron en s’affalant dans le fauteuil de la salle commune.

Harry serrait Ginny dans ses bras en se calant bien confortablement sous un plaid polaire.

- En même temps, on l’a un peu cherché ! Mais je ne savais pas que les effets de cette bière étaient aussi persistants !

Georges fit alors son entrée à ce moment là, les bras chargés de bouteilles.

- Ah non ! S’écria Hermione en se relevant brutalement, je pense que ces saletés ont assez fait de dégâts comme ça ! Harry et Ron en font déjà les frais de par leur débilité !

- Hé ! S’offusqua le roux, on est là au cas où tu ne l’aurai pas remarqué.

Mais Hermione ne s’excusa aucunement, de plus, les rires de Ginny ne la confortaient que plus dans son envie de les ridiculiser encore.

Mais Georges s’affairait déjà à fournir ses précieux clients de cet excellent breuvage.

Elle avait beau faire sa petite dame, ses amis, à présent, ne s’en préoccupaient que peu.

Ils avaient trouvé un nouveau jeu, qui certes pouvait leur coûter gros, mais qui leur plaisait énormément.

- N’oubliez pas votre retenue de ce soir les garçons, si vous en buvez trop maintenant, les effets seront encore présents ce soir et là, c’est un avada kedavra qui vous pends au nez, pas une punition.

A cette phrase de Ginny tout le monde se mit à rire.

Quelqu’un à part Hermione prenait-il réellement au sérieux ce qui pourrait se passer de catastrophique si ils en abusaient ?

Bah ! Après tout, ils sont jeunes, ce qu’ils risquent de faire, c’est quelques bêtises, qu’ils ne se rappelleront pas le lendemain, rien de bien méchant, en soit.

 

La nuit était à présent tombée sur Poudlard.

Chaque étudiant avaient regagné, sous l’œil attentif des préfets, leur dortoir et s’apprêtaient à entamer une bonne nuit de sommeil.

Tous, sauf deux.

Ron et Harry déambulaient dans les couloirs en direction des cachots, la mine basse et l’esprit ailleurs.

Qu’allait encore leur réserver ce vil Serpentard comme punition qu’ils se rappelleraient toute leur vie ?

Ils n’auraient pas à attendre longtemps, voilà déjà qu’ils apercevaient la porte glaciale, dans l’embrasure de laquelle se tenait le sombre individu, les bras croisés dans le dos, les toisant d’un regard méprisant.

Il s’écarta légèrement pour les faire entrer dans la pièce et referma la porte bruyamment derrière eux.

- Je vous ferai grâce des punitions telle que les imposaient le professeur Ombrage Messieurs, lança t’il d’un ton acerbe.

Harry se frotta douloureusement la main, qui marquait encore l’horrible cicatrice de cette soirée qu’il n’était pas prêt d’oublier.

- Sachez que je me montrerai plus perfide et plus innovateur !

Le contraire aurait été étonnant.

Ron déglutit avec difficulté et se mit inconsciemment à trembler.

Harry, quant à lui, ne se démontait pas face à son professeur. Il avait toujours été habitué à ce qu’il le traite mal, une punition de plus ou de moins ne le ferait pas flancher.

Il les fit asseoir aux bureaux les plus près du sien et déposa deux chaudrons devant eux.

Curieux, Ron se pencha en avant afin d’en apercevoir le contenu.

Un liquide rougeâtre bouillait docilement, comme sous un feu qui n’existait pas.

- Vous avez des bocaux près de vous. Remplissez-en jusqu’à ce que j’en ai assez pour ma réserve.

Harry ne put s’empêcher de jeter des regards autour de lui et Rogue intercepta sa question.

- Ne cherchez pas de louche Monsieur Potter, vous utiliserez tout simplement vos mains.

- Nos mains ? S’écria Ron, mais on va en avoir pour des heures.

Harry lui jeta un regard suppliant.

- Mr Weasley, si je peux vous rassurer sur une chose, je ne vous laisserai pas pendant plusieurs heures.

Ron soupira de soulagement.

Mais Rogue continua.

- Je doute que votre résistance à la douleur vous permette de tenir jusque là.

Le voilà le piège.

De toute évidence, le liquide dans les chaudrons était bouillant. Jamais ils ne pourraient s’en saisir ?

Rogue croisa les bras et se positionna devant le bureau qu’occupait Harry.

Il ne quitterait pas sa place tant qu’il ne l’aurait pas vu souffrir en insérant ses mains dans le liquide.

Harry lui jeta un regard noir et s’avança plus en avant sur sa chaise pour jeter un regard dans le récipient.

Le liquide semblait le narguer en émettant de grosses bulles qui en éclatant, laissaient échapper une forte odeur de soufre.

D’une main tremblante, il se saisit d’un bocal et de l’autre attira le chaudron vers lui.

Il jeta un bref regard à Ron, qui suivait chacun de ses gestes en affichant un rictus de dégoût sur le visage.

Ses doigts effleurèrent le contenu, et il fut surprit de constater que le liquide était étrangement froid.

Il releva les yeux vers son professeur qui lui adressa un hochement de tête lui signifiant de continuer.

Quand il plongea la main entièrement, il ne put s’empêcher de grogner en sentant le liquide prendre vie sous ses doigts et l’engloutir complètement.

Il tira fermement son bras hors du chaudron, laissant émerger une bonne partie de son contenu.

Il s’empressa de l’insérer dans un bocal et le referma rapidement en constatant que le liquide essayait de s’en échapper.

Il soupira et tourna la tête vers Ron.

- Ca ne t’a rien fait ? Lui demanda son ami.

- Ben….non….ça essai de t’emmener avec lui dans le chaudron mais…..

Mais il ne termina pas sa phrase, saisit soudainement d’une violente douleur dans la main.

Il la sortit de sous la table pour constater avec horreur qu’elle avait prit une teinte violette et lui brûlait atrocement.

- Le liquide dont vous venez de vous saisir, ne brûle qu’une fois la main libérer de son contact. Vous ne serez apaisé qu’en insérant à nouveau votre main dans le chaudron. Cependant, je vous ai à l’œil et je compte bien avoir un stock conséquent de bocaux PLEINS, j’entends bien.

Et il partit s’asseoir à son bureau afin de pouvoir se repaître avec un air sadique sur le visage, de la douleur intense qu’il infligeait à ses deux élèves.

De grosses gouttes de sueur commençaient à perler le long de la tempe d’Harry, la douleur devenait insupportable et en poussant un râle bruyant, il enfoui sa main au fond du chaudron.

 

- Quel sale….

- Je serai toi je ne finirai pas ta phrase, le supplia Ron, il serait fichu de t’entendre et de nous donner une nouvelle retenu.

Harry se frottait la main, essuyant quelques larmes qui avaient eu l’audace de ce montrer face au maître des potions, provoquant chez lui une jouissance extrême, caractérisé par un affreux rictus, censé être un sourire.

- Je vais avoir mal pendant des semaines, je ne pourrai certainement pas être capable de jouer au Quidditch prochainement.

Ron devait tout de même admettre qu’il avait raison. Lui-même, tenant son bras en écharpe, souffrait horriblement, mais avait su, au grand étonnement d’Harry, restait serein.

Ils entrèrent dans la salle commune et se laissèrent tomber mollement sur le canapé, plongeant leurs yeux dans le feu se mourrant dans l’âtre.

Harry laissa tomber son bras valide sur le bord du canapé, sentant entre ses doigts la bouteille de bière au beurre qu’il avait laisser un peu plus tôt dans la journée.

Il la saisit et la porta rapidement à la bouche.

Ron, de son côté venait également d’en trouver une, et imitant son ami, bu une première gorgée.

- Autant qu’on en profite pour faire passer la douleur à coup de bière au beurre remasterisée ! Lança Harry en brandissant fièrement sa bouteille.

Ron acquiesça en agitant également la sienne au dessus de sa tête.

Rapidement, la première bouteille fut éliminée, puis une seconde.

La douleur se faisant à présent moins sentir, ils pouvaient commencer à ralentir un peu la cadence.

- Tu vois mon vieux, cette vieille chauve souris, et ben un jour j’lui ferais payer ! Babilla Ron en s’essuyant la bouche du revers de la main.

Harry rejeta sa tête en arrière, sentant soudainement le sol trembler sous le canapé.

- Tu as bien raison. On va le jeter au fond du lac, avec des pierres aux pieds. Même si je suis certain que les poissons ne voudront même pas toucher à cette viande avariée.

Harry se leva et jeta une bûche dans la cheminée, histoire de raviver un peu le feu. Il trébucha dans le tapis, se rattrapant de justesse au rebord, manquant de se casser les dents dessus.

- Ouoh….lança-t-il en se saisissant la tête, je trouve que la rotation de la terre se fait drôlement sentir ce soir.

- Viens t’asseoir, sinon tu vas passer par-dessus bord, lui répondit Ron, réalisant subitement que ce qu’il venait de dire était complètement stupide.

Stupide ? Pas tant que ça au vu de la réponse que lui fourni son meilleur ami.

- Tu as raison, de plus, je ne pense pas qu’il y ait suffisamment de bouée pour sauver tout le monde.

Et il s’affala sur le canapé, laissant retomber sa tête sur l’épaule de son ami.

Ils restèrent un instant silencieux, puis Harry releva brusquement sa tête et plongea son regard dans celui de Ron.

- Hey ! Où tu en es avec Herm’ ? Va p’tète falloir que tu te décides non ? Tu attends quoi ? Qu’un aut’ gars te la pique ?

D’ordinaire, Ron serait devenu pivoine et aurait certainement changé de sujet plus vite que son ombre, mais là, il croisa les bras derrière sa nuque et leva les yeux au ciel.

- Mouais…’m’agace…’comprends pas mes signaux…

Harry se mit à rire si fort qu’il dû poser une main sur sa bouche pour ne pas réveiller les autres étudiants.

- Tes signaux ? ‘s’excuses moi mais qu’est-ce tu fais comme signaux ? J’en ai capté aucun moi…

Ron marmonna dans sa barbe.

- ‘normal ! ‘T’étaient pas destinés !

Harry se releva alors et se positionna devant son ami, assis sur ses pieds.

- Montre ! Montre moi tes….euh….signaux ! Dit-il en pouffant.

Ron parut un instant déconcerté, puis, voyant que son ami était sérieux, il se releva un peu, tout en gardant sa position assise, prit une gorgée de bière au beurre et se pencha en avant.

Il plongea son regard dans le sien et lui sourit timidement.

Harry ouvrit grand les yeux et éclata de rire.

- C’est ça ton signal ?!? J’comprends qu’la p’tite ai rien compris.

Ron se renfonça dans le fauteuil en boudant.

Harry reprit sa place à côté de lui et croisa sa jambe sous son genou pour lui faire face.

Il prit à son tour une gorgée de sa bouteille et la reposa à même le sol.

-Bon, j’te mont’ comment j’fais.

Il prit délicatement la main de son ami, qui haussa les sourcils de surprise et lui lança un regard sulfureux.

Un instant, il en était certain, Ron avait rougi.

En lui reposant les mains sur les genoux, tout en continuant d’intensifier son regard, il s’expliqua :

- T’vois, l’contact y est pour beaucoup. Hésites pas à la toucher. Z’adore ça les nanas.

Ron restait malgré tout très perturbé et évita, l’espace d’un instant, le regard insistant de son ami.

- Allez vieux, rougi pas, lança Harry en caressant Ron sur la joue, avec une voix amusée.

Mais Ron lui saisit la main avant qu’elle ne quitte son visage.

Il tourna doucement la tête afin de pouvoir caresser de ses lèvres la paume de la main du brun.

Celui-ci, ne bougea pas, comme pétrifié par un quelconque sortilège et eut un léger sursaut quand il sentit les lèvres du rouquin imprimer une légère succion contre sa peau.

- Ron…Qu’est-ce que….

Mais déjà celui-ci s’affairait à glisser un des doigts de la main tremblante de son ami dans sa bouche et le titillait de la langue.

Ce fut au tour de Harry de rougir des pieds à la tête.

Etait-ce l’important degré d’alcool qu’il avait dans le sang qui lui faisait à se point tourner la tête ou était-ce la caresse plus que surprenante du Gryffondor ?

Toujours est-il que quand il se rapprocha de lui, Harry ne bougea pas.

Ron retira le doigt de sa bouche et posa la main derrière sa nuque.

Il releva les yeux pour les plonger dans le regard émeraude qui le fixait intensément.

Alors, poussé par une passion sans nom, Harry resserra ses doigts et attira avidement le visage de Ron contre le sien.

Quand leurs lèvres se rencontrèrent, il poussa un grognement de plaisir et se saisit de la chevelure rousse pour accroître son baiser.

Ron plaqua ses mains dans le dos de son compagnon, enserrant son pull fermement sous la chaleur qui l’habitait soudainement.

Mais quel feu les consumait ? Que leur arrivait-il ?

Il n’y avait plus amitié, seulement désir. Désir de posséder. Et même s’ils étaient parfaitement conscients de chacun de leurs gestes, ils n’avaient nulle envie d’y mettre un terme, bien au contraire.

La langue de Ron força la barrière de dents de son amant, qui ouvrit aimablement la bouche afin de lui permette de s’insérer à l’intérieur et de caresser tendrement sa langue.

Ils étaient à présent étroitement serrés l’un contre l’autre, dans une étreinte bestiale et virile.

Même s’ils étaient en train de se donner le plus passionné des baisers, ils n’en restaient pas moins des hommes, des vrais. Ils ne s’abaisseraient pas à minauder des mimiques efféminées mais parviendraient à leurs fins, chacun, en gardant leur fierté de Gryffondor.

Afin de reprendre son souffle, Harry abandonna un instant la bouche de son ami, qui en profita pour glisser des lèvres brûlantes le long de sa jugulaire en glissant ses mains sous le tissu épais de son pull.

Sa main tuméfiée, qui dégageait une puissante chaleur, fit sursauter Harry à son contact, mais le poussa à vouloir sentir Ron plus près.

Il passa donc ses jambes de part et autre de ses hanches et se retrouva à califourchon sur les jambes du rouquin.

Ils stoppèrent leurs caresses un instant et se fixèrent, comme attendant une réaction de la part de l’un ou de l’autre.

Ron déglutit avec difficulté et Harry souffla afin de dégager une mèche lui couvrant les yeux.

Il était assis sur son meilleur ami. Il était assis sur Ron et avait ses doigts perdus dans sa chevelure, par Merlin !

Au diable l’étique ! Il se mordit avec provocation la lèvre inférieure et fondit littéralement sur le jeune Weasley qui apprécia grandement de recevoir à nouveau ses lèvres contre les siennes.

Harry pouvait sans mal sentir son pantalon devenir de plus en plus étroit, et il avait beau gesticuler du mieux qu’il le pouvait sur les cuisses de son ami, il ne réussissait qu’à rendre celui de son compagnon que plus étréci.

Harry passa rapidement ses mains sous l’ourlet du pull de Ron et d’un geste rapide, le lui ôta, décoiffant sa chevelure rousse au passage, lui donnant dès lors un côté sauvage qui l’enhardit.

Il aurait voulu lui dire qu’il le trouvait beau, mais il n’était pas question qu’il s’abaisse à une telle chose.

Ron fit de même avec le pull du brun, qu’il envoya valdinguer à travers la pièce.

Il s’arrêta un instant pour consulter avec admiration, le corps finement sculpté du jeune attrapeur.

Il l’avait certes déjà vu torse nu, mais il ne l’avait jamais trouvé aussi désirable, aussi appétissant qu’à l’instant même, assis sur ses cuisses, quémandant caresses et baisers du regard.

Il caressa longuement les formes longilignes de son corps, s’arrêtant sur ses tétons durcis par le plaisir afin de les titiller du bout des doigts.

Harry sembla apprécier et rejeta sa tête en arrière.

Ron descendit plus insidieusement ses mains jusqu'à atteindre la fermeture éclair de l’étau qui maintenait séquestré le pauvre petit Potter junior.

Quand il caressa, à travers le tissu de son jean, la protubérance qui frémissait sous ses caresses, sans qu’il ne s’en rende compte, il passa une langue gourmande sur ses lèvres, ce que ne manqua pas de remarquer son amant, qui afin de satisfaire l’appétit de son ami, se releva pour se libérer enfin de ce vêtement, bien trop gênant à son goût.

Harry fit glisser, avec une lenteur criminelle, sa fermeture éclair et déboutonna son bouton. Puis, tout en fixant les réactions de son ami, il fit lentement glisser pantalon et caleçon le long de ses jambes pour, une fois sur le sol, les envoyer balader d’un revers du pied.

Ron respira soudainement bruyamment et lorsque Harry se pencha entre ses jambes afin de faire voir le jour à la fierté de son ami, il se laissa aimablement faire en relevant les hanches pour lui faciliter la tâche.

Voilà qu’ils étaient nus comme des vers, leurs corps d’athlètes ruisselant de sueur, tremblant de désirs l’un pour l’autre.

Leurs regards oscillant entre leurs yeux et l’objet de leur désir, l’un et autre brûlaient d’envie d’aller plus loin.

Alors pourquoi refusaient-ils de bouger ? La situation commençait à se montrer embarrassante.

Alors, Harry prouva une fois de plus le courage des Gryffondor en s’agenouillant le premier devant son ami.

Ron se mit à rougir de nouveau quand il sentit les doigts experts du jeune Potter parcourir sa virilité de haut en bas, en y imprimant de puissants va et vient.

Il lui jeta un bref regard suppliant et celui-ci, affichant un petit sourire en coin, descendit lentement sa tête, jusqu’à toucher du bout de ses lèvres, la naissance de son membre.

Il y passa une langue féline, arrachant un râle de plaisir à sa victime, glissa de haut en bas en le gratifiant de quelques baisers et enfin, l’engloutit avidement dans sa gorge chaude.

Ron, sous l’effet de l’extase, cambra son bassin, provoquant un sursaut chez le petit gourmand, qui lui plaqua les hanches rudement sur le canapé en maintenant sa sucette dans sa bouche, bien caler entre sa langue et son palais pour ne pas qu’elle lui fasse à nouveau ce genre de surprise.

Quand Ron reprit son calme, il se lova plus confortablement dans les coussins et Harry pu enfin lui prodiguer la plus merveilleuse des gâteries.

Ses prodigieuses allées et venues sur la masculinité du jeune Weasley ne faisait qu’agrémenter la soif qu’éprouvait la sienne.

Ron avait glissé ses doigts dans les cheveux hirsutes du Gryffondor afin de lui imposer un rythme plus soutenu, qu’il n’eut aucun mal à appliquer, connaissant très bien le corps masculin et la manière indéniable de le pousser dans les méandres de la jouissance.

Mais bientôt, il dut cesser ses expertes caresses buccales, sentant sa friandise se tendre de plaisir, s’il ne voulait pas que leurs galipettes se terminent de cette bien égoïste façon.

Il remonta le long de son ventre, déposant quelques baisers au passage, jouant du bout de sa langue sur son nombril, titillant les tétons du bout de ses dents et Ron lui saisit fermement le visage afin de l’attirer à lui pour lui prodiguer un baiser enfiévré.

- Harry….c’est intenable….

Celui-ci se contenta de sourire de satisfaction en rehaussant un sourcil provocateur.

Ron saisit cette provocation au bond.

- Ah ça t’amuse Potter ? A moi de te rendre la pareille à ma façon.

Il poussa Harry sur le canapé et se releva, en titubant légèrement, son sang ayant quitté provisoirement son cerveau afin d’en gratifier une partie de son anatomie plus disposée à en être pourvue pour l’heure et s’agenouilla dernière lui.

Il s’affala de tout son long sur le corps tremblant du beau brun qui, sentant des mains s’aventurer à cajoler tendrement sa virilité, enfoui son visage dans les coussins pour cacher les gémissements qui sortaient de sa gorge.

Ron déposa quelques baisers le long de sa colonne vertébrale ayant pour effet de déclencher de petites décharges électriques dans le creux des reins de son amant, et s’affaira à exécuter de longs vas et vient de sa main sur la turgescence à fleur de peau.

Harry poussait de longs gémissements étouffés au fur et à mesure que les caresses se faisaient plus rapides.

Soudainement, il sentit quelques doigts commencer à caresser de façon bien curieuse, la petite entrée de son anatomie, qu’il n’aurait jamais pensé un jour solliciter de la sorte.

Il fut tout d’abord assez effrayé, mais Ron, se montrant assez doux et plutôt expérimenté pour un novice en la matière, le rassura et bientôt, il pu le sentir se détendre sous ses doigts.

Il le sentit se relever et se positionner plus confortablement contre lui, sentant contre ses fesses rebondit, l’impatience significative de cette petite coquine, qui n’attendait qu’une chose, pouvoir entamer une quelconque aventure dans cette inexplorée contrée.

Harry saisit rapidement la bouteille de bière au beurre et bu goulûment quelques gorgées pour, d’une, abreuver sa soif et sa bouche sèche mais également embrumé au mieux son cerveau afin de subir son assaut sans trop de mal.

Ron se pencha en avant et lui susurra à l’oreille :

- Ca va aller Harry….

Facile à dire quand on se trouve en position de wagon et lui en position de locomotive.

Joignant le geste à la parole, Ron s’insinua doucement en lui. Il exécuta de petites poussées tout d’abord, afin qu’il s’habitue à sa présence.

Harry enfoui à nouveau sa tête dans les coussins, les mordant au passage pour éviter de crier sous la douleur lancinante qu’il ressentait.

Mais bientôt, les légères immixtions de son ami se firent plus douces, et la douleur s’estompa peu à peu pour se mêler à un agréable plaisir.

Jamais il n’aurait pensé ressentir une telle chose.

A chaque coup de rein que lui assainissait le rouquin, il poussait des râles de plaisir, laissant constater sans peine à son bourreau que la torture qu’il lui infligeait le ravissait au plus au point.

Bientôt, il imprima de légers mouvements de bassin, afin d’approfondir ses entrées et Ron intensifia ses coups de rein.

Leurs corps perlaient de sueurs, leurs muscles saillants sous l’effort les rendaient tellement beaux que ni l’un ni l’autre n’arrivaient à calmer cette passion qui les consumait.

Sous les demandes non formulés du brun, Ron comprit qu’il devait se montrer plus ardent et il ne se fit pas prier pour saisir fermement ses hanches afin de donner des coups plus forts et plus puissants.

Harry ne retint plus ses cris, il serrait avec force les accoudoirs du canapé, se cambrant de plus belle pour accueillir au mieux son assaillant.

La chaleur montait, leurs muscles se crispaient, leurs gorges se nouaient. Leur délivrance était proche, et dans un ultime cri de plaisir, l’un et l’autre atteignirent les contrées du nirvana.

 

L’alcool et le sexe font-ils bon ménage ?

L’alcool désinhibe les plus prudes et l’alcool est la cause de bien des ruptures.

Il rend les gens plus communicatifs, plus ouverts, plus détendus, et dans tous les sens du terme….

« Que va-t-il penser de moi ? »  « Non, je ne peux pas faire ça ! »….

Et hop ! Une petite bouteille de bière au beurre nouvelle génération, et tous ces petits principes sont ébranlés, pour laisser place à volupté, passion et sexualité.

Mais…

C’est le réveil….La conscience se réveille en même temps que nos muscles endoloris.

Harry tourne la tête pour apercevoir son meilleur ami, nu dans ses bras.

Une bouffée de chaleur l’enveloppe.

Mais plus la même…Plus âpre, plus amère.

La vérité saute aux yeux.

 

L’ivresse est cause de bien des faiblesses

L’ivresse est cause de bien des bassesses.

Et quand le réveil pointe le bout de son nez,

On peut être sur que tout cela on va regretter….

 

Morale : L'effet de l'ivresse est d'abolir les scrupules du sentiment.

Par poudlardsecret - Publié dans : Histoires avec Harry
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